Aboudramane Sangaré a fustigé "une volte-face" du président de la république, Alassane Ouattara. Pour lui, le fait que le président ait accepté de reformer la Commission électorale indépendante (Cei) lors de son discours du 6 août "devrait constituer un gage de décrispation" du microcosme politique ivoirien. Il dit ne pas comprendre que le président veuille repousser cette "étape majeure" à plus tard, avant la présidentielle de 2020. Pourtant, estime-t-il, en s'appuyant sur un arrêt de la Cour africaine des droits de l'homme, "la CEI actuelle est illégale et illégitime".
Cette tendance du fpi "exige" alors "le report sans condition des élections locales" du 13 octobre prochain. Sinon, "il tiendra pour responsable" le président Alassane Ouattara de tout ce que un non-report pourrait engendrer.
Chris Monsékél
Dernière modification le 11/09/2018