Le dernier rapport de la Fondation Mo Ibrahim, concernant la bonne gouvernance devrait réjouir les autorités ivoiriennes.
Rendu public le lundi 3 octobre 2016, le document indique qu’au cours de la dernière décennie, la note moyenne continentale concernant la gouvernance globale s’est améliorée d’un point : «Depuis 2006, 37 pays, accueillant 70% des citoyens africains, se sont améliorées dans la Gouvernance globale », indique le rapport.
Puis, précise le texte, «la plus grande amélioration au niveau de la gouvernance globale au cours de la décennie est la Côte d’Ivoire (13,1), suivie par le Togo (+9,7), Zimbabwe (+9,7), le Libéria (+8,7) et le Rwanda (+8,4) ».
La décennie couvre à la fois le premier quinquennat du Président Ouattara et une partie des années de l’ex Président , Laurent Gbagbo.
Selon le rapport, le Ghana et l’Afrique du Sud comptent au nombre des dix premiers pays les plus performants en Gouvernance globale en 2015, ainsi que la huitième et la dixième plus détériorée au cours de la décennie.
Toujours selon cette enquête, au niveau global de gouvernance, les trois pays les plus élevés de notation en 2015 sont Maurice, le Botswana et le Cap-Vert, et les trois pays qui se sont le plus améliorés au cours de la décennie sont la Côte d’Ivoire, le Togo et le Zimbabwe.
Dans ce rapport de plusieurs pages synthétisé par de nombreux schémas, la moyenne des notes continentales pour l’indicateur «Corruption & Bureaucratie » a diminué de -8.7 points au cours de la dernière décennie, avec 33 pays enregistrant détérioration. (…)
Une grande majorité (78%) des citoyens africains vivent dans des pays qui se sont améliorés en Participation et droits de l’homme au cours de la dernière décennie.
L’indice Progrès réalisés au cours de la décennie pour la Participation et Droits de l’Homme (+2,4 points) a été entraîné par le genre (+4,3) et participation (+3,0), tandis que les droits de l’homme (-0,2) a enregistré une légère baisse.
Six des dix plus hauts pays de notation en matière de droits ont enregistré une détérioration au cours des dix dernières années. Deux tiers des pays du continent, ce qui représente 67% de la population africaine ont montré la détérioration de la liberté d’expression au cours des dix dernières années.
Claude Dassé ( source rapport 2010-2015 de la Fondation Mo Ibrahim )