Le président du Cri panafricain a invité les autorités ivoiriennes, le mercredi 24 septembre 2014 à « intercéder auprès de la Cour pénale internationale (CPI) » pour la libération de Laurent Gbagbo, détenu à La Haye depuis novembre 2011 : «Il est très réaliste qu’un gouvernement intercède pour la libération d’un fils de la Côte d’Ivoire.
Est-ce que le gouvernement est sourd au cri d’une partie des Ivoiriens qui disent que tant que Gbagbo ne revient pas en Côte d’Ivoire il ne peut pas y avoir de réconciliation ? Y-a-il un mur entre le peuple ivoirien et le gouvernement, de sorte que quand le peuple crie, le gouvernement n’entend pas ? Le président Gbagbo est au centre de la réconciliation, c’est avec lui que nous ferons cette réconciliation.
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La Côte d’Ivoire a soif de réconciliation et la seule personne capable d’étancher cette soif de réconciliation s’appelle Koudou Laurent Gbagbo. Si un jour dans un discours, le Président Alassane Ouattara dit, même de façon : « Je veux que mon frère Laurent Gbagbo soit libéré », cela nous suffit.
Cette phrase du Président Ouattara peut peser sur la CPI et le président Gbagbo peut être libéré pour qu’ensemble nous allions à la réconciliation. Libérons-le, allons à la réconciliation et c’est le gouvernement qui en bénéficiera. Je voudrais que le Président Ouattara inscrive son nom dans l’histoire de la Côte d’Ivoire en libérant Laurent Gbagbo.
AfrikiPresse