L’ex ministre de l’Intégration africaine Adama Bictogo multiplie ses rencontres avec les populations dans le District d’Abidjan, suite à l’augmentation des factures de l’électricité qui a occasionné un soulèvement des populations dans certaines villes du pays.
Après les communes d’Abobo, Marcory, Koumassi, il était le mercredi le 3 août 2016 au foyer des jeunes d’Attecoubé, où il s’est entretenu avec les populations.
Selon Adama Bictogo, les manifestations de ces derniers temps contre les augmentations constatées sur les factures d’électricité sont légitimes.
« Vous avez raison de ne pas être d’accord, de vous plaindre, mais vous devez faire confiance au Président Alassane Ouattara. Le Président de la République dans son discours du 1er mai, avait demandé que la dernière facture soit annulée. Et ce sont des personnes qui travaillent avec lui qui n’ont pas fait leur part de travail », a indiqué l’ex ministre de l’Intégration africaine, par ailleurs président de la commission ad’ hoc chargée de la mobilisation et de l’animation du Rhdp.
Poursuivant ses propos, Adama Bictogo a dit que la hausse constatée sur les factures d’électricité est le fait des entreprises qui distribuent l’électricité en Côte d’ivoire et qui n’ont pas respecté les consignes du Président de la République. Adama Bictogo a demandé l’indulgence des populations : « Vous avez voté Alassane Ouattara à plus de 83% de voix et cela fait seulement six mois qu’il est là. Accordez-lui un peu de temps pour lui permettre de régler définitivement vos problèmes » a-t-il souligné.
Adama Bictogo a fait la promesse devant la population venue écouter son message que le coût de l’électricité sera réduit et que le Président Ouattara est en train de travailler dans ce sens : « Le Président Alassane Ouattara m’a chargé de vous dire que le coût de l’électricité va baisser. Faites lui confiance et vous verrez ce qui se passera dans les mois à venir. Les engagements qui ont été pris vis-à-vis des populations ivoiriennes seront respectés ».
Il a promis de revenir à Attécoubé dans les mois à venir pour expliquer le bien-fondé du referendum constitutionnel.
GK