Prenant la parole à l’occasion du débat général de la 73eme session de l’Assemblée générale des Nations unies, mardi 25 septembre 2018, au siège de l’organisation à New York, le président américain a fustigé la Cour Pénale Internationale (CPI).
Justifiant le droit de chaque État à disposer de lui-même et de sa souveraineté, Donald Trump a dit : « Chacun de nous ici est l’émissaire d’une culture distincte, d’une histoire riche(…). Les États-Unis ne vous demanderont pas comment travailler, comment vivre ou comment croire. Nous demandons simplement que vous respectiez notre souveraineté. L’Amérique ne s’excusera jamais parce qu’elle protège ses citoyens. »
Lire aussi >> Libération Gbagbo-Blé Goudé : ce que Macron a dit à New-York (73e AG-ONU)
[ La CPI est incompétente et illégitime selon M. Trump ]
« L’année dernière j’ai pris la parole ici et j’ai dit que le conseil des droits de l’Homme était devenu une source de honte pour cette institution, protégeant les acteurs qui violent les droits de l’Homme. Par conséquent les États-Unis ont choisi la seule issue responsable. Nous nous sommes retirés du conseil des droits de l’Homme et nous ne retournerons pas, à moins qu’il y ait de vraies réformes. Pour les mêmes raisons, les États-Unis n’apporteront aucun soutien pour reconnaître la cour pénale internationale. En ce qui concerne les États-Unis, la CPI n’a pas de compétence, de légitimité et d’autorité. La CPI prétend à une compétence quasi universelle pour les citoyens de tous les pays, violant ainsi tous les principes d’équité en terme de justice et de procédure régulière. Nous ne tronquerons jamais la souveraineté américaine pour une bureaucratie mondiale non élue » a-t-il dit.
Lire aussi >> 73eAG-ONU : les vérités de Moussa Faki Mahamat (Union africaine)
Réaffirmant que l’Amérique est gouvernée par les américains, Donald Trump au nom du peuple américain rejette toute idéologie prônant le mondialisme. « Nous embrassons la doctrine du patriotisme. Dans le monde entier, des Nations responsables doivent se défendre contre les menaces qui planent sur leur souveraineté, non pas seulement dans la gouvernance mondiale mais par d’autres formes de dominations, de collusions également » a appelé le président des États-Unis.
Philippe Kouhon, envoyé spécial à New York