Le vendredi 27 novembre 2015, en fin d’après-midi et dans la soirée, des fusillades ont éclaté entre soldats membres de la garde présidentielle dans les villes de Mogomon et Bata, en Guinée Équatoriale.
Le départ de Téodoro Obiang Nguema Mbasogo pour Paris a été émaillé par des mouvements de colère de soldats membres de sa garde. Des fusillades ont éclaté entre soldats à Mogomon et Bata et auraient fait trois morts et plusieurs arrestations. C’est un peu après 18 heures, à Mongomon, que les échauffourées ont débuté suite au mécontentement d’un groupe de soldats en raison de leurs traitements salariaux. Ces membres de la garde présidentielle d’origine équato-guinéenne, désapprouveraient la discrimination dont ils feraient l’objet face aux autres membres de la garde présidentielle qui sont par contre d’origine angolaise et israélienne. Dans le village natal du chef d’Etat équato-guinéen, la mutinerie aurait fait deux morts et des arrestations. Entre 21 heures et 22 heures, le mécontentement aurait gagné le détachement de la garde présidentielle de la ville portuaire de Bata, un soldat aurait été tué et plusieurs mis aux arrêts. Depuis ce samedi 28 nevembre, Téodoro Obiang Nguema Mbasogo est dans la capitale française pour participer à la COP 21.
Jean-Paul Oro à Paris