Le samedi 3 mars 2018, des autorités de la ville de Divo (180 kilomètres au nord-ouest d’Abidjan), ont procédé à la pause de la première pierre d’une unité industrielle de transformation de manioc dans leur localité, à l’initiative de la société Elys.
2291 tonnes à transformer par an pour un gain, au cours de la première année, de 600 millions de francs cfa, d’un milliard Fcfa à moyen terme, et de deux milliards Fcfa sur le long terme, 5000 emplois directs et indirects créés ; tels sont, aux dires de sa principale initiatrice, Mme Sanogo Lydia, les avantages que présente l’unité agro-industrielle de transformation de manioc qui sera implantée à Divo, chef-lieu de la région du Loh Djiboua.
Pour la promotrice , « c’est une véritable opportunité économique pour la région » que les jeunes et surtout les femmes devraient saisir.
« Les travaux, assure-t-elle, démarreront effectivement avec la pause de la première pierre ».
De sorte que d’ici environ 6 mois , l’usine devrait être opérationnelle. Pour le président du conseil régional du Loh Djiboua, Roman Zakpa Kobenan, cette usine est « l’un des signaux de la renaissance la région ». Le Loh Djiboua, tel le phénix, renaît”, clame-t-il. Avec le soutien du conseil, il s’engage à soutenir ce projet qui coûtera 2 milliards de francs CFA.
Le député de Divo, Famoussa Coulibaly, a dit qu’il reste qu’il faut que la jeunesse et les femmes continuent de croire en leurs cadres qui ont décidé de ne travailler que pour l’émergence de la région.
L’usine sera située dans le quartier de Konankro, au nord de la ville de Divo. Elle transformera le manioc en attiéké (couscous de manioc en langage ivoirien) en amidon, en gari, etc.
Chris Monsékéla
Photo : le président du conseil régional à gauche, et le député