En Côte d’Ivoire , au moment où s’organise la veillée artistique de la comédienne Marie-Louise Asseu prévue pour ce vendredi 6 janvier 2017, au stade de la Sogéphia à Cocody (à proximité de la Rti), Afrikipresse a joint Mme Irène Vieira, la Directrice générale du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) , qui a tenu à mettre les points sur les ‘’i’’ pour la bonne compréhension de tous.
Pouvons-nous savoir, Mme la directrice, comment se prépare la veillée artistique de Marie-Louise ?
Il y a un comité d’organisation que la famille a mis en place dans lequel il y a plusieurs artistes, sous la supervision du Ministère de la Culture et de la francophonie et des autorités de la région.
Nous avons pourtant appris que c’est le Burida qui est au centre de l’organisation en prenant tout en charge ?
C’est faux ! C’est totalement faux. Jusqu’aujourd’hui , le Burida n’a pas fait, plus qu’il fait pour le compte de chaque artiste décédé. Comme au départ, les gens n’avaient pas reçu quoi que ce soit, on a donné les mêmes 300 mille Francs Cfa, sinon, on n’a rien fait d’autre encore. Le Burida n’a rien fait de plus jusqu’aujourd’hui , donc ce n’est pas la peine de véhiculer de fausses informations de sorte que demain, on croit que c’est le Burida qui a tout pris en charge .
Moi, j’ai toujours dit, et c’est ce que j’ai dit à la famille, que le Burida sa mission, ce n’est pas d’organiser des funérailles. Nous, nous avons une contribution qu’on donne, que le Conseil d’administration peut augmenter pour des personnes qui ont fait partie du conseil d’administration ou lorsqu’il s’agit d’autorité comme le Professeur Bernard Zadi Zaourou qui fut ministre de la Culture ou Tantie Oussou qui fut membre du conseil d’administration et même présidente du Conseil d’administration (Pca) du Burida. Dans ce cas, le conseil se réunit et décide d’augmenter un peu, cette contribution. Sinon, la contribution pour tout artiste décédé est de 300 mille francs Cfa.
En principe, on le remet aux héritiers mais comme on nous dit que son fils n’est pas présent, la famille est là. Et comme au départ, il y avait des difficultés pour commencer, nous avons déjà libéré les 300 mille francs pour leur permettre de commencer. Sinon, le Burida n’a rien fait d’autre que ça. Nous n’avons rien fait de plus que ça , pour l’instant. Maintenant, si la famille écrit au Conseil d’administration pour quoi que ce soit, parce que c’est comme cela que ça se passe, c’est la famille qui écrit au Président du conseil d’administration, alors le conseil prend acte et prend une décision. C’est comme cela que ça se passe. Donc, je répète encore, le Burida n’a rien donné au delà des 300 mille F Cfa habituel qu’il donne. Cela dit le conseil d’administration auquel a appartenu Marie-Louise Asseu est en train de d’organiser pour la contribution personnelle de ses membres.
Claude Dassé