Une nouvelle qui devrait réjouir plus d’une personne sur le continent africain surtout les femmes qui se positionnent en matière de leadership économique selon le dernier classement Choiseul 100 Africa d’Octobre 2016 , avec une présence de 30% dans le classement (60 sur 200).
Le Choiseul 100 Africa est une étude annuelle réalisée par l’Institut Choiseul. Il identifie, recense et classe les jeunes dirigeants africains de 40 ans et moins, appelés à jouer un rôle majeur dans le développement économique du continent. Cette étude qui a consisté à faire ressortir les 100 jeunes leaders économiques africains les plus prometteurs, a classé les femmes comme forces vives de l’économie africaine.
Sur les deux cent (200) profils sélectionnés par les experts et spécialistes du continent, soixante (60) étaient des jeunes africaines représentant 30% de la part d’étude contre 70% pour les hommes. Une tendance qui démontre que le développement de l’Afrique s’écrit aussi au féminin, et qu’il faudra désormais compter sur toutes les forces en présence à l’avenir comme l’avait déjà relevé le World Economic Forum qui estimait que l’Afrique est la région du monde qui compte le taux le plus important de femmes entrepreneurs.
Elles viennent des cinq parties du continent : l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Tunisie, le Mozambique, le Kenya, la RDC, le Nigéria, la Tanzanie, le Maroc, le Soudan, le Cameroun, la Namibie, le Gabon, le Botswana, l’Ethiopie, le Swaziland, le Sénégal, le Lesotho, l’Algérie, la Côte d’Ivoire et le Ghana.
La sud-africaine Zukie Siyotula et l’égyptienne Minouch Abdel-Meguid s’illustrent dans le Top 10 de ce classement Choiseul 100 Africa 2016.
Ce qui laisse entrevoir une future croissance de l’Afrique comme l’entend le Président de l’Institut Choiseul , Pascal Lorot : « Ces femmes et ces hommes sont mis à l’honneur par le Choiseul 100 Africa, classement unique des jeunes leaders économiques africains de 40 ans au moins qui témoigne de l’excellence de la génération montante dans le monde des affaires. Malgré un léger ralentissement de la conjoncture en 2016, les perspectives demeurent optimistes tant le potentiel de croissance et de développement est important. Les investisseurs internationaux ne s’y trompent pas et l’engouement pour l’Afrique parmi la communauté financière internationale ne cesse de croître. C’est là une bonne nouvelle ».
Korona Sékongo
Dans le numéro 1 de sa tribune d'échanges avec les internautes le jeudi 19 mai 2022 (qui passe désormais chaque lundi dans le quotidien l'Intelligent...
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